Ce boléro est la rencontre d'un modèle trouvé sur Makerist dans le magazine Verena Stricken. Ses motifs traditionnels m'ont tout de suite séduite et j'aime bien les hauts courts.
J'avais en réserve une belle laine naturelle de brebis Solognote et j'ai tenté le modèle avec. J'ai commencé par inaugurer le dévidoir offert par mon amie Anna car la Solognote était en écheveau. Quelle invention géniale ! C'est bien mieux que l'écheveau autour d'une chaise ou entre mes deux mains écartées comme ma mère et moi le faisions, même si cela reste un bon souvenir !
La Solognote est une magnifique laine d'une race de brebis très ancienne dont le commerce était florissant à la Renaissance. C'était la principale source de revenu des paysans de Sologne jusqu'au milieu du XIXème siècle. On comptait jusqu'à 300000 têtes à cette époque. En 2007, il n'en restait plus que 3000. Elle est recensée dans la base de données de l'Arche du goût. Ces dernières années, un mouvement de sauvegarde de cette race a vu le jour et le cheptel augmente un peu.
Comme je craignais que la couleur naturelle, soit un peu terne, j'ai ajouté du blanc à certains endroits pour un peu de dynamisme.
Il y a de nombreux points à réaliser, du coup, le tricot n'est jamais lassant : motif à nopes, motif perlé, motif astrakan, motif côtelé, motif à cases 1 ou 2.
Pour les nopes, au moment de tricoter la nope, je fais 5 mailles dans une maille en alternant une maille endroit, une maille envers puis je tourne le tricot et les tricote à l'endroit. Revenu devant pour faire les 5 mailles ensemble, j'en glisse deux de l'aiguille gauche sur la droite, je tricote ensemble les 3 dernières et fais glisser l'une après l'autre les deux mailles non tricotées par dessus celle tricotée avec les trois ensemble. Laissez-moi un message si ce n'est pas clair !
Galerie des différents points avec l'éclairage rasant du soir.
Pour le montage, le plus délicat est de coudre le milieu du dos. J'ai fait un point invisible sur l'arrière de sorte que les bords apparaissent en épaisseur sur le devant.
Et voilà le résultat porté.
Je ne vais pas dire "Vivement l'hiver que je le porte" car je n'aime pas le froid, mais quand même, il sera bien chaud je crois.
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